Intervenante Art Contemporain




Je dispose de quelques sujets de prédilections sur lesquels j'ai travaillé ou avec lesquels j'ai beaucoup d'affinités et qui traversent l'histoire de l'art du XXè et XXIè siècle.
Ceux-ci concernent des mouvements artistiques tels que Dada, Fluxus, les minimalistes, les conceptuels, les appropriationnistes,... des artistes comme Marcel Broodthaers, Andre Cadere, Pino Pascali, Urs Lüthi, Hans Peter Feldman, Cindy Sherman, Douglas Gordon, Jonathan Monk, Santiago Sierra, ... des expositions comme Feux Pâles, Coollustre, ... des pratiques comme la photographie, le collage, ...  Je construis toujours mon commentaire et ma réflexion à partir des oeuvres et de leur matérialité. 

Je propose des interventions d'une durée d'1h15 en moyenne, sous forme de conférence avec un diaporama que je réalise spécialement, ou encore sous forme de communication lors de tables rondes ou de colloques (durée variable et/ou en plusieurs temps), pour présenter un artiste ou une oeuvre, pour éclaircir une thématique, une question. Je peux également m'adapter à une commande spécifique pour une association, une société des amis, une agence, une entreprise et surtout intervenir dans le cadre d'une programmation d'un lieu d'art. Ainsi je pense pouvoir m'adresser à différents publics (entreprises, associations, amateurs, professionnels, scolaires et enseignants) en offrant des pistes de réflexions dans le cadre d'une initiation à l'art contemporain. Je précise que je ne propose aucun atelier de pratiques artistiques mais bien un objet de réflexions théoriques.

Je propose également de programmer et d'accompagner des voyages culturels en Europe, en lien avec des évènements typiques de l'art contemporain, ou bien de guider un groupe dans des expositions sur la région Rhône-Alpes. Beaucoup de parcours sont à inventer...ponctués de rencontres inédites.

Je me base sur mes acquis professionnels précédents, comme récemment, la programmation, pour une société des amis, d'un séjour à Berlin avec visites d'un atelier d'artiste, de collections privées et de différents lieux d'art à l'occasion du Gallery Week-end Berlin, et surtout, comme les nombreuses visites commentées que j'ai pu conduire en Centre d'Art ou lors de Biennales depuis 2000.

Implicitement, je tends à partager mon expérience d'artiste et mon réseau, pour ainsi garantir une forme de singularité dans ma proposition.

Les tarifs des interventions, conférences et accompagnements, se modulent selon la durée, le contenu et sa préparation, le lieu, le mode d'intervention.

J'invente avec vous la meilleure forme d'intervention. Me contacter.



Exemples:

- Une heure d'initiation à l'Art Contemporain pour un groupe adulte, comme un comité d'entreprise ou une association, travaillant dans une autre discipline que l'art ou la culture.
- Une conférence d'une heure trente sur un sujet spécifique traversant, inscrit dans une problématique précise, pour continuer une réflexion que vous avez engagé dans votre exposition.
- Une visite commentée en plusieurs lieux de la ville, à la découverte d'oeuvres choisies dans le cadre d'un questionnement historique et esthétique,  pour impliquer plus concrètement de futurs enseignants.
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-Une intervention qui accompagne et rend compte de l'actualité du marché de l'art, des foires, et des galeries de l'art contemporain pendant un voyage en commun.

Thématiques privilégiées:

-L'utilisation des photographies anonymes par les artistes
-L'exposition des oeuvres vidéographiques 
-Le ré-emploi, le remix, l'appropriation, la citation 
-L'artiste collectionneur
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- Douglas Gordon / tout le contexte de création, ses réseaux, ses collaborations, ...
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-Les collections privées, des cabinets de curiosités aux collectionneurs prescripteurs de l'art contemporain

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Je développe également d'autres projets rédactionnels, d'éditions et d'expositions.

Me contacter directement par email : celinemartinet@sfr.fr









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Prochaines conférences 2013-2014

. Douglas Gordon & … 

La nature des échanges artistiques et des collaborations dans l'oeuvre de l’artiste Douglas Gordon.

L’artiste écossais Douglas Gordon connaît depuis 1993 une forte reconnaissance, façonnée au travers de moyens internationaux, qui fait de son nom une valeur marchande. Opérant parmi les artistes de la Postproduction (selon l’ouvrage éponyme du critique d’art Nicolas Bourriaud de 2001), empruntant du matériel culturel pour le transformer et le transposer dans l’exposition (en majorité du matériel cinématographique), Gordon a adopté une seconde pratique symptomatique de sa génération : l’interconnexion et le réseau. La collaboration entre artistes ne se trouve ni systématisée ni signée d’autorité mais permet diverses associations librement renouvelées, des temps d’élaboration partagée, des espaces de réflexion et de production autonomisés. Le territoire de Gordon, qui tend à créer de la «conversation», s’origine à Glasgow, une ville connue pour ses nombreux et vivifiants Artist-Run Spaces, dans la tradition anglo-saxonne. Depuis 1990, les échanges collaboratifs de Douglas Gordon se font régulièrement avec l’artiste français Philippe Parreno, le Thaïlandais Rirkrit Tiravanija, et l’Anglais Jonathan Monk. Nous en évoquerons d’autres avec Craig Richardson, Graham Gussin, Liam Gillick, Rufus Wainwright, Chicks On Speed, Dave Allen, Ross Birrell et David Harding.



. Le réemploi de la photographie anonyme par les artistes contemporains [1994-2012] 
Reproduction photographique, photographie trouvée, collection, exposition et dessin.

Hans-Peter Feldmann, Voyeur 1, 1994
Hans-Peter Feldmann, Voyeur 2, 1997
Hans-Peter Feldmann, Bilder / Pictures, 2002
John Stezaker, Old mask, Blind, Marriage, 2006
Erik Kessels, In almost every picture, 2008
Erik Kessels, 24 Hours in Photos, 2011
João Vilhena, Vues hystéréoscopiques, 2011
Agnès Geoffray, Incidental gestures, 2012

(Mais aussi : Christian Boltanski, Documentation Céline Duval, Joachim Schmid,…)
 
Comment une photographie « bonne à jeter » est finalement trouvée et exposée par un artiste ? La photographie de l’amateur, souvent dans un tirage unique, ainsi retrouvée, devient l’image matière pour l’artiste. Ce réemploi, vient autant questionner la puissance esthétique et épistémique de la photographie grand public (apparue dès 1890) que l’autorité de l’artiste, la valeur et la temporalité de l’oeuvre, et la réintroduction d’un art « populaire ». Ce matériel sensible, ce document du temps passé et des identités disparues, se trouve reconsacré dans la démarche de l’artiste. Il peut se retrouver reproduit intégralement pour être édité sous la forme d’un catalogue (comme d’un album de famille) ou bien être retravaillé et transformé, pour donner lieu à divers objets composites ou nouveaux.
De l’appropriation et des oeuvres de seconde main ? Nous regarderons plus particulièrement avec attention la période [1994-2012] pour répertorier puis expliciter les pratiques du réemploi de la photographie anonyme par certains artistes contemporains.